banque – Blog et conseils financiers https://www.topcompare.be/fr/blog TopCompare.be Thu, 25 Apr 2024 15:24:10 +0200 fr-BE hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.17 Banque traditionnelle ou banque en ligne, laquelle choisir ? https://www.topcompare.be/fr/blog/banque-traditionnelle-ou-banque-en-ligne-laquelle-choisir Wed, 14 Apr 2021 13:34:29 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=10536 Le COVID-19 a accéléré la digitalisation en Belgique, de nombreuses banques ont dû adapter leurs services afin de répondre aux besoins de leurs clients. Les services en agence physique sont pour l’instant assez limités et le client est donc souvent obligé d’effectuer des opérations via […]

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Le COVID-19 a accéléré la digitalisation en Belgique, de nombreuses banques ont dû adapter leurs services afin de répondre aux besoins de leurs clients. Les services en agence physique sont pour l’instant assez limités et le client est donc souvent obligé d’effectuer des opérations via Internet. Les banques en ligne se développent de plus en plus et poussent donc les banques traditionnelles à évoluer. Un nouveau partenariat entre Belfius et Proximus pour offrir un service de banque en ligne est même en train de voir le jour. Mais quelles sont les différences entre une banque en ligne et une banque traditionnelle ?

Banque en ligne

De nombreuses banques en ligne sont déjà présentes en Belgique telles que N26, Keytrade Bank, Aion Bank ou Hello Bank!, une filiale 100 % en ligne de BNP Paribas Fortis. Le premier avantage de ces banques est le montant des frais bancaires qui est souvent inférieur à celui des banques traditionnelles. En effet, elles ne doivent pas débourser de l’argent pour entretenir des agences physiques et possèdent moins de personnel que les banques traditionnelles. Les banques en ligne peuvent donc se permettre de casser les prix. Les packs de base des banques en ligne sont généralement peu onéreux, voire gratuits. Certaines banques telles que Aion Bank proposent même des formules avantageuses d’abonnement tout compris pour vous faciliter la vie. Un autre avantage des banques en ligne est leur accessibilité, vous ne devez pas vous déplacer et vous rendre en agence pour effectuer vos opérations bancaires. Demander une carte de crédit en ligne, ouvrir un compte bancaire en ligne ou effectuer la simulation d’un prêt personnel en ligne ? Grâce à une banque en ligne, vous pouvez faire tout cela à distance depuis votre canapé. Vous pouvez même faire une demande de prêt en ligne dans certaines banques. Être client d’une banque en ligne vous offre donc une plus grande autonomie et une plus grande liberté concernant la gestion de votre argent.

Banque traditionnelle

La pandémie de COVID-19 nous a montré à quel point les contacts humains étaient importants. La proximité est un des principaux avantages des banques traditionnelles. Certaines personnes restent très accrochées à leur banquier et n’imaginent pas un instant effectuer toutes leurs opérations bancaires sans recevoir des conseils personnalisés en face à face. Les clients qui préfèrent se rendre en agence ont souvent établi une relation de confiance avec leurs banquiers. Toutefois, certaines banques en ligne proposent également des conseils personnalisés, mais via d’autres canaux qu’une visite en agence. Même si elles ne sont pas totalement en ligne, les banques traditionnelles évoluent et adaptent leur offre à un public de plus en plus connecté. C’est pourquoi elles développent de plus en plus des outils numériques à destination de leurs clients. La majorité des banques classiques disposent désormais de leur propre application mobile (KBC Mobile, ING Smart Banking, …) via laquelle vous pouvez gérer facilement vos finances personnelles. Certaines banques classiques proposent même désormais une signature électronique de votre contrat pour un prêt personnel. La frontière entre banques en ligne et banques traditionnelles tend donc à disparaître petit à petit. 

Conclusion : banque en ligne ou traditionnelle ?

Le choix de votre type de banque dépend donc évidemment de vos attentes. Si vous désirez garder le contact humain, pouvoir discuter en réel avec votre banquier afin de recevoir ses précieux conseils, la banque traditionnelle semble tout indiquée et répondra à vos exigences. Vous pourrez également effectuer certaines opérations bancaires à distance via l’application mobile de cette banque traditionnelle. En revanche, si vous souhaitez effectuer l’ensemble de vos opérations en ligne et épargner de l’argent sur les frais bancaires, il est préférable d’opter pour une banque en ligne. Une gestion 100 % en ligne de vos finances personnelles peut s’avérer être un gain de temps et d’argent considérable. 

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Banker Talk #5 : « Il est crucial de trouver un équilibre sain entre service digital et conseil en agence » (Marc Lauwers, CEO d’Argenta) https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-5-marc-lauwers-ceo-d-argenta Tue, 19 Jan 2021 09:29:18 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=9738 En tant que bancassureur familial, Argenta considère que le maintien des contacts personnels avec ses clients est primordial. Marc Lauwers, CEO d’Argenta, affirme toutefois que les banques ne peuvent plus ignorer le phénomène digital. « En tant que banque, nous devons trouver un équilibre sain entre […]

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En tant que bancassureur familial, Argenta considère que le maintien des contacts personnels avec ses clients est primordial. Marc Lauwers, CEO d’Argenta, affirme toutefois que les banques ne peuvent plus ignorer le phénomène digital. « En tant que banque, nous devons trouver un équilibre sain entre le service digital et celui fourni en agence », explique-t-il.

Argenta se classe au premier rang en termes d’expérience client durant la crise du Covid-19 dans le rapport KPMG Global Customer Experience Excellence. Qu’est-ce qui distingue Argenta des autres banques belges à ce sujet ?

« Ce rapport était très intéressant. En effet, la façon dont KPMG a mesuré la satisfaction des clients et des non-clients a particulièrement attiré mon attention. Ce rapport a été élaboré sur base de six dimensions essentielles pour garantir une bonne expérience client : agir avec intégrité, rechercher des solutions de manière proactive, créer des attentes correctes, interagir de manière optimale avec le client, créer une expérience client personnalisée et avoir de l’empathie pour la situation personnelle du client. Selon cette étude, Argenta a obtenu de bons résultats pour chacun de ces critères. »

« Selon moi, si nous avons obtenu un si bon score, c’est parce qu’Argenta se concentre depuis plus de 65 ans sur tout ce qui est important pour le particulier. Cela fait d’Argenta une banque transparente et consciente des prix. Les besoins de nos clients sont au cœur de tout ce que nous entreprenons. C’est ancré dans notre ADN. Nous avons également l’avantage de disposer d’un réseau indépendant d’agences. De ce fait, nos conseillers sont très proches du client et celui-ci bénéficie d’un service personnalisé. »

« Enfin, nous attachons beaucoup d’importance au fait de proposer une gamme de produits simple et claire. Nous ciblons les produits dont le client moyen des banques et des assurances a besoin. En tant que bancassurance familiale, nous voulons rester terre à terre, et cet état d’esprit est apprécié du client belge. »

Selon vous, la digitalisation des services bancaires est-elle conciliable avec des conseils personnalisés pour le client ?

« Tout comme les autres banques, Argenta a investi dans la digitalisation de ses services au cours des dernières années. Nous avons, par exemple, développé notre application mobile de manière à ce qu’elle soit familière aux clients. Ils peuvent utiliser l’application pour gérer des affaires simples. Les clients mais également nos employés gagnent ainsi du temps. »

« Nous constatons d’ailleurs que de plus en plus de clients trouvent le chemin des services digitaux. Lors de la crise du coronavirus, nous avons vu cette évolution s’accélérer. Environ 75% de nos clients titulaires d’un compte courant sont digitalement actifs. La banque digitale est devenue indispensable. »

« Je suis néanmoins convaincu que le service personnalisé en agence restera crucial dans les années à venir. C’est par exemple le cas pour les décisions financières ayant des conséquences importantes, comme le fait d’investir ou de contracter un prêt. Il est donc important de mettre l’accent sur la facilité d’utilisation pour les clients grâce aux solutions digitales, sans pour autant perdre de vue le contact personnalisé. Nous devons donc constamment rechercher un équilibre sain. »

Marc Lauwers, CEO d’Argenta: « Je suis convaincu que le service personnalisé en agence restera crucial dans les années à venir. »

La politique de gratuité d’Argenta reste l’un de ses plus grands atouts. Êtes-vous parvenu à attirer davantage de clients ces dernières années face aux banques qui augmentent le prix de leurs services ?

« Il est difficile d’attribuer l’augmentation du nombre de clients uniquement au compte courant gratuit. Lorsque les clients frappent à la porte d’Argenta, les conseillers se concentrent sur l’ensemble de l’offre destinée aux particuliers. Le compte courant et le compte épargne gratuit ne représentent qu’une partie de l’offre. »

« Nous élargirons cependant bientôt notre offre avec des produits payants répondant mieux aux attentes de certains clients. Les éléments que nous inclurons dans ces packages ne conviendront donc pas nécessairement à tout le monde. Le package gratuit auquel sont liés tous les services et produits essentiels continuera bien sûr d’exister. Argenta reste la seule banque disposant d’un vaste réseau d’agences offrant des services bancaires gratuits par téléphone et en ligne, une carte de débit et une carte de crédit standard. »

Constatez-vous un regain d’appétit pour l’investissement de la part de vos clients en raison des faibles taux d’intérêt ?

« Assez ironiquement, lorsqu’une crise éclate, les Belges commencent à économiser davantage. Argenta a investi dans des structures d’investissement au cours des dernières années. Cela n’a pas été sans résultat car nous avons obtenu 16% de clients d’investissement supplémentaires depuis début 2019. »

« Avec ces produits d’investissement, nous nous adressons tout d’abord aux particuliers. À la fin de l’année dernière, nous avons par exemple lancé le plan d’investissement d’Argenta, qui permet aux clients d’investir à partir de 25€ par mois. Nous avons déjà vendu 16.000 plans de ce type. En d’autres termes, nous parvenons à encourager de plus en plus de clients à investir. Bien entendu, les clients disposant de gros actifs sont également les bienvenus chez Argenta. Nous disposons également d’une belle offre pour eux, bien que nous ne proposions pas de produits spécifiques à destination de ces clients. »

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Banker Talk #4: « Il y a 10 ans, l’absence d’un réseau d’agences était un handicap, aujourd’hui, c’est un atout » (Thierry Ternier, CEO de Keytrade Bank) https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-4-thierry-tenier-ceo-de-keytrade-bank https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-4-thierry-tenier-ceo-de-keytrade-bank#respond Tue, 29 Dec 2020 10:59:29 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=9723 Au cours des dernières années, de nombreuses banques ont considérablement augmenté le prix de leurs services. Keytrade Bank renverse cette tendance. « En tant que banque digitale, nous échappons à un certain nombre de coûts que les acteurs traditionnels doivent supporter. Nous pouvons transformer ces économies […]

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Au cours des dernières années, de nombreuses banques ont considérablement augmenté le prix de leurs services. Keytrade Bank renverse cette tendance. « En tant que banque digitale, nous échappons à un certain nombre de coûts que les acteurs traditionnels doivent supporter. Nous pouvons transformer ces économies en avantages pour le client », explique Thierry Ternier, CEO de Keytrade Bank. 

La crise du coronavirus a contribué à populariser les services digitaux des banques. Quel est l’impact de la crise sur une banque en ligne telle que Keytrade Bank?

« On constate déjà depuis un certain temps un intérêt pour le service digital, mais la crise a encore davantage stimulé la poursuite de la digitalisation des banques. Au cours des huit premiers mois de l’année, nous avons par exemple attiré 33% de clients supplémentaires par rapport à nos prévisions. Ce n’est donc pas un hasard si Keytrade Bank a gagné en popularité durant le confinement. En effet, de nombreux Belges se sont familiarisés avec la banque digitale durant cette période. La transition vers la banque digitale s’est donc accélérée. »

« Keytrade Bank casse les prix sur le marché de la banque au quotidien. Notre banque est la seule en Belgique à donner de l’argent aux clients qui effectuent des transactions. Ils reçoivent cinq cents par transaction, tandis que les autres banques augmentent le coût de toutes sortes de transactions. Nous sommes en mesure de le faire car nous n’avons pas à payer la plupart des frais que les banques traditionnelles ont a supporter, tel qu’un réseau d’agences. Ce que nous économisons, nous pouvons le donner à nos clients. Nous voulons ainsi nous distinguer des acteurs traditionnels, car nous constatons qu’en cette période de taux d’intérêt bas, le Belge est devenu plus sensible aux prix. »

De plus en plus d’épargnants recherchent des alternatives à l’épargne en raison des faibles taux. Keytrade Bank en propose de nombreuses. Constatez-vous un intérêt croissant pour les produits d’investissement?

« Les clients qui viennent dans notre banque en tant qu’épargnants traditionnels ont un accès immédiat à de nombreux produits d’investissement. Je pense par exemple à nos fonds d’investissement. Ce sont des produits d’investissement très accessibles. Keytrade Bank reste avant tout un courtier, ce qui signifie que les transactions sur les actions sont importantes pour nous. Nous constatons que de nombreux nouveaux clients, dont beaucoup de jeunes, trouvent le chemin de la bourse. Il est en effet beaucoup moins coûteux d’investir activement avec Keytrade Bank qu’avec les acteurs traditionnels. »

« Nous constatons également que nos clients investisseurs sont devenus plus actifs durant la crise, particulièrement en ce qui concerne les investissements en bourse. En mars, par exemple, nous avions compté quatre fois plus de transactions boursières par rapport à la même période dans une situation normale. »

Thierry Ternier, CEO de Keytrade Bank: « En raison de notre histoire, la banque digitale fait partie intégrante de notre ADN. »

Un nombre croissant de Fintechs proposent actuellement des taux très bas pour les investisseurs. Comment Keytrade Bank perçoit-elle leur arrivée sur le marché Belge?

« Des taux bas peuvent être intéressants, mais les investisseurs doivent aussi avoir confiance en leur courtier ou en leur banque. Keytrade Bank se distingue à cet égard des jeunes Fintechs. Nous avons déjà prouvé à nos clients qu’ils pouvaient nous faire confiance. Au cours des vingt dernières années, nous avons quasiment fait un parcours sans faute. Nous faisons d’ailleurs partie d’un grand groupe bancaire. »

« Il s’agit également de garder à l’esprit que la majorité de ces Fintechs s’adressent à un public très spécifique, par exemple les jeunes investisseurs. Elle ne proposent alors aucun produit susceptible d’intéresser l’investisseur expérimenté. Nous proposons quant à nous des produits pour différents profils. »

« Je suis toutefois convaincu que les Fintechs peuvent être des partenaires potentiels. Nous voyons en effet de nombreuses opportunités de collaboration avec elles. Il est également important de créer de la valeur ajoutée pour nos clients. Pour KeyPrivate (nom sous lequel Keytrade Bank fait de la gestion d’actifs, ndlr), nous avons par exemple fait appel à une Fintech spécialisée dans l’optimisation de portefeuilles d’investissement. Avec Keytrade Bank, nous voulons offrir une plateforme ouverte via laquelle les acteurs pertinents peuvent proposer leurs services. En ce moment, nous avons quelques négociations en cours avec des Fintechs. Je suis convaincu qu’à l’avenir, de telles collaborations joueront un rôle important dans la stratégie des banques. »

KeyHome, le prêt hypothécaire proposé par Keytrade Bank est unique en son genre en Belgique. Quels sont ses atouts?

« Tout d’abord, notre politique de taux est très transparente. Les personnes qui font une simulation en ligne avec nous obtiennent le meilleur taux que nous pouvons leur offrir. Le client sait ainsi immédiatement à quoi s’attendre. Ce n’est pas le cas chez nos concurrents. Les taux qu’ils affichent sur leur site sont rarement appliqués. De plus, il est très rare d’obtenir le taux le plus bas qu’ils peuvent offrir. De nombreuses banques ne baissent le taux d’intérêt que lorsque l’un de leur concurrent fait une offre plus intéressante ou suite à une négociation difficile ».

« Dans le cas d’un prêt hypothécaire, il ne faut toutefois pas s’arrêter au taux d’intérêt. Beaucoup d’autres facteurs entrent en effet en jeu. Je pense par exemple à la possibilité de souscrire une assurance où vous le souhaitez. Aucune banque ne peut en effet vous obliger à souscrire une assurance auprès d’elle. Nous constatons cependant que de nombreux prêteurs augmentent considérablement leur taux si vous ne le faites pas. Chez Keytrade Bank, les candidats-acquéreurs sont libres de décider vers quels assureurs ils se tournent ».

« La disponibilité est un autre facteur important. Le prêt hypothécaire de Keytrade Bank est l’un des rares crédits hypothécaires que vous pouvez souscrire de manière entièrement digitale en Belgique. À cet égard, nous avons une longueur d’avance sur les acteurs traditionnels. Presque tous nos concurrents exigent en effet une visite dans leurs bureaux afin de contracter un prêt hypothécaire. Les banques traditionnelles digitalisent également peu à peu leurs services, car cette évolution est inévitable. Les clients n’ont plus besoin de se rendre constamment dans un bureau pour gérer leurs affaires financières. Alors qu’il y a dix ans, l’absence d’agences physiques était un inconvénient pour Keytrade Bank, elle est aujourd’hui notre plus grand atout. En raison de notre histoire, la banque digitale fait partie intégrante de notre ADN ».

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Banker Talk #3: « Si nous devenions une banque, nous ne pourrions pas continuer notre mission sociale » (Isabelle Philippe, Directrice générale de Crédal) https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-3-isabelle-philippe-directrice-generale-de-credal Fri, 13 Nov 2020 15:50:42 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=9771 La finance éthique et solidaire gagne peu à peu du terrain en Belgique. De nombreuses banques ont flairé la tendance et proposent aujourd’hui des fonds d’investissements éthiques. Isabelle Philippe, Directrice générale de Crédal, nuance toutefois l’impact de ces initiatives dans une interview accordée à TopCompare : […]

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La finance éthique et solidaire gagne peu à peu du terrain en Belgique. De nombreuses banques ont flairé la tendance et proposent aujourd’hui des fonds d’investissements éthiques. Isabelle Philippe, Directrice générale de Crédal, nuance toutefois l’impact de ces initiatives dans une interview accordée à TopCompare : « Les banques ont avant tout un objectif de rentabilité, ça n’a pas changé. Même si on met une petite touche d’éthique en plus, fondamentalement, la majorité des banques ne remplit plus son rôle sociétal. »

Crédal, qu’est-ce que c’est ?

« C’est un groupe coopératif qui entend lutter contre l’exclusion sociale et financière. Crédal utilise les moyens de la finance traditionnelle, tels que le placement et le crédit, pour les mettre au service d’une finalité sociale. Crédal permet ainsi à des personnes ayant un accès difficile au crédit bancaire de prendre leur avenir socio-économique en main et de réaliser un projet de vie. Nous finançons également le secteur de l’économie sociale au travers d’associations et d’entreprises à finalité sociale qui travaillent au quotidien avec des personnes exclues et précarisées. »

« Crédal propose une forme de placement éthique. Nous sommes l’intermédiaire entre des personnes qui ont de l’argent à placer et souhaitent lui donner une finalité sociale en le mettant au service de l’économie réelle, et d’autres qui en ont besoin car ils ont moins de facilité d’accès au crédit bancaire. »

« La coopérative est l’outil financier du groupe, elle octroie les crédits et récolte l’épargne auprès des coopérateurs, tandis que les asbl en sont les outils sociaux, puisqu’elles font le travail d’accompagnement social de nos clients. »

Crédal n’est pas une banque au sens de la loi belge. Est-ce une force ou une faiblesse ?

« Nous n’avons en effet pas d’agrément de banque, nous ne pouvons donc pas proposer de compte épargne ni de compte courant. Par contre, nous avons un agrément pour faire l’appel public à l’épargne et nous sommes contrôlés par la FSMA. Nous satisfaisons aux lois anti-blanchiment et à toute la réglementation en la matière. Nous ne sommes donc pas une banque, nous sommes plutôt une coopérative financière à finalité sociale. »

« Il y a une dizaine d’années, nous avons fait le choix de ne pas prendre le statut de banque car nous voulions conserver notre finalité sociale. Nous avons compris que si nous nous lancions dans un agrément bancaire, nous ne pourrions pas continuer notre mission sociale telle que nous l’exerçons aujourd’hui. Les banques ont des impératifs de rentabilité qui rendent difficilement possible la poursuite d’une finalité sociale, c’est pourquoi nous avons fait le choix de rester une coopérative. Les micro-crédits représentent tout de même un quart de notre portefeuille de crédits. Nous n’aurions pas pu en faire dans un cadre bancaire. Et nous montrons qu’en 35 ans d’existence, le modèle a fait ses preuves, nos investisseurs n’ont jamais perdu un centime, ont touché chaque année un petit dividende financier et ont eu 100% d’impact social. »

« Le fait de ne pas avoir d’agrément bancaire nous donne une certaine liberté d’action, mais nous sommes parfois limités, notamment pour accéder à des moyens supplémentaires. Les besoins sociaux sont en croissance. A côté des microcrédits, nous proposons également des crédits pour le secteur associatif et des entreprises sociales jusqu’à un million d’euros. Imaginons par exemple une asbl qui accueillerait des sans-abris et aurait besoin d’investir dans un immeuble pour les loger. Si elle a besoin de plus d’un million d’euros, nous ne pouvons pas répondre à sa demande. Nous allons donc aller chercher un cofinancement avec un autre organisme financier, public ou privé, de préférence éthique, tel que Triodos. Nous avons aussi un effet levier important d’accès au secteur bancaire car nous avons la capacité de faire un accompagnement plus proche de nos clients. Nous apportons une partie du financement, Triodos ou une autre banque va donc plus facilement apporter le montant complémentaire parce qu’elle sait que Crédal a étudié le dossier et partage le risque avec elle. »

« Notre investissement est très peu risqué car nous connaissons bien nos clients et nous faisons un accompagnement très proche. De plus, une partie de notre activité est couverte par des fonds de garantie publics. Les fonds de garantie de la Région wallonne, de la Région bruxelloise et le Fonds européen d’investissement couvrent une bonne partie de notre portefeuille de microcrédits professionnels et d’entreprises sociales. »

Avez-vous constaté une évolution de l’éthique dans le secteur bancaire au cours des dernières années ?

« La réglementation encourage de plus en plus à la transparence, mais il n’y a pas vraiment eu de changements en profondeur. Je pense que les banques doivent être plus transparentes et proposer des fonds d’investissement éthiques. Actuellement, ces fonds sont composés de grosses entreprises qui ont des politiques un peu plus vertes. Est-ce vraiment de l’éthique ? On peut quand même remettre en doute certains placements faits par les fonds éthiques des grandes banques belges. Il y a éthique et éthique. Les fonds éthiques ne sont pas totalement dénués de toute dérive. »

« L’objectif de la banque est de faire du business, donc les clients qui ne présentent pas de potentiel, ou les fonds d’investissement qui ne sont pas suffisamment rentables vont être mis de côté. Les banques ont avant tout un objectif de rentabilité, ça n’a pas changé. Même si on met une petite touche d’éthique en plus, fondamentalement, la majorité des banques ne remplit plus son rôle sociétal. Certaines banques, surtout les plus petites, jouent un rôle sociétal réel, mais la plupart d’entre elles ont tendance à l’oublier… »

« Je pense que seule la pression des consommateurs pourra faire changer les choses. Crédal elle-même est une initiative citoyenne, créée par des citoyens souhaitant donner à leur placement une finalité de solidarité. Pour l’instant, je ne suis pas sûre qu’il y ait un vrai changement de ligne d’action au sein des banques pour plus d’éthique. Il faudrait que les banques fassent les choses de manière transparente et utilisent leur argent pour financer des entreprises réelles, qui ont une plus-value sociale et durable, plutôt que des opérations purement spéculatives et virtuelles. Il faut que les gens se posent des questions, qu’ils interrogent leur banquier. Il faut aussi qu’ils se rendent compte que si on leur propose plus de 10% de plus-value sur un fonds d’investissement, forcément, c’est au détriment de quelqu’un d’autre. Mais les investisseurs ont également un rôle à jouer, car les banques ne sont jamais qu’un instrument au service d’investisseurs qui souhaitent une plus-value. Elles proposent les produits que l’investisseur demande. Je pense que si l’investisseur lui-même demandait des produits réellement plus durables, en acceptant une moindre plus-value financière à court terme, les banques changeraient leur fusil d’épaule et proposeraient des produits plus éthiques. »

Isabelle Philippe, Directrice générale de Crédal: « Nous avons désormais des moyens supplémentaires, des fonds de garantie qui nous couvrent mieux, reste maintenant à attirer davantage de coopérateurs pour pouvoir faire face aux nombreuses demandes de financement. »

Quel est l’impact de la crise de la Covid-19 sur Crédal et ses clients ?

« Plus d’un client professionnel sur trois de notre portefeuille d’entreprises nous a demandé un report de paiement de trois à six mois. Pour l’instant, grâce à nos moratoires de paiement et aux aides publiques reçues par nos clients, nous n’avons pas encore eu à déplorer de sinistralité supérieure à cause de la crise. Les secteurs les plus touchés par la crise sont l’HoReCa, l’accueil de l’enfance, l’événementiel et la culture. Ces secteurs se tournaient déjà souvent vers Crédal car ils étaient exclus bancaires. Si vous ouvrez un snack, que vous disposez de peu de fonds propres et que vous démarrez avec un historique entrepreneurial vierge, voire même une faillite préalable, vous êtes déjà de facto dans les critères noirs des banques pour une demande de crédit. Chez Crédal, nous ne refuserons pas automatiquement d’accorder un crédit sur base de ces critères, nous analyserons votre dossier avant de prendre une décision. »

« Nous pilotons et monitorons notre portefeuille de manière très précise : environ une demande sur dix est acceptée. Nous appliquons donc déjà un filtre très important à l’entrée, mais nous continuerons à faire des crédits, notamment grâce aux moyens supplémentaires octroyés par la Région bruxelloise pour soutenir ces micro-entreprises durant la crise. Nous voulons être présents pour aider les entrepreneurs qui s’adressent à Crédal parce qu’ils n’ont plus d’autre choix, car personne d’autre ne le fera, et cela fait partie de notre mission sociale. »

« Nous devons également protéger nos coopérateurs et la pérennité de Crédal. Nous pouvons heureusement faire appel à des fonds de garantie tels que le Fonds européen d’investissement, qui vont couvrir une grande partie des sinistres éventuels. En trente-cinq ans d’existence, nous avons également accumulé des fonds propres assez solides, qui nous permettent de faire face à la partie non couverte par les fonds de garantie. In fine, ce n’est donc pas le coopérateur qui va payer les sinistres éventuels et les non-remboursements. Nous avons désormais des moyens supplémentaires, des fonds de garantie qui nous couvrent mieux, reste maintenant à attirer davantage de coopérateurs pour pouvoir faire face aux nombreuses demandes de financement. »

« Avec la crise de la Covid, un organisme comme Crédal est d’autant plus important, parce que les banques, malgré la garantie dont elles bénéficient au niveau fédéral, ne répondront pas aux besoins de financement de toutes les entreprises. Nous avons un rôle sociétal à jouer, nous voulons accompagner et financer la relance pour la rendre plus inclusive et plus durable. »

Comment devenir coopérateur de Crédal ?

« Pour devenir coopérateur, la procédure est aussi simple que pour ouvrir un compte en banque. Il suffit de compléter le formulaire de souscription que vous trouverez sur le site de Crédal et de verser la somme que vous souhaitez investir sur le numéro de compte mentionné. Nous pourrons alors ouvrir une part dans le registre de coopérateurs de Crédal à votre nom. La particularité quand on est coopérateur, c’est que l’on est actionnaire. On a donc le droit de participer à l’Assemblée Générale de Crédal qui a lieu une fois par an. Chaque coopérateur à un vote, quel que soit le montant du capital qu’il a investi. »

« Le montant minimal à investir est de 10€. L’année passée, un dividende de 0,11% a été versé. Celui-ci est dépendant des résultats de la coopérative. Il s’agit d’un investissement en part de capital, l’investisseur n’est donc pas couvert par la garantie de l’Etat proposée sur un compte épargne. Mais il y a une grande sécurité du placement dans le sens où l’entièreté des fonds confiés par nos coopérateurs est convertie en crédits à plus-value sociale, il n’y a aucune spéculation. Nos coopérateurs prennent finalement peu de risques, chacun peut donc choisir de réorienter une partie de son épargne vers Crédal. »

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Banker Talk #2: « La digitalisation ne doit pas se faire au détriment d’un conseil personnalisé » (Olivier Delfosse, CEO de Deutsche Bank) https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-2-olivier-delfosse-ceo-de-deutsche-bank Tue, 03 Nov 2020 13:27:14 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=9703 En novembre 2019, Olivier Delfosse a été nommé CEO de la branche belge de Deutsche Bank. « Pendant la crise du coronavirus, j’ai remarqué la rapidité avec laquelle nos clients et la banque ont su s’adapter face à cette situation exceptionnelle », note le nouveau CEO. Vous […]

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Banker Talk #2

En novembre 2019, Olivier Delfosse a été nommé CEO de la branche belge de Deutsche Bank. « Pendant la crise du coronavirus, j’ai remarqué la rapidité avec laquelle nos clients et la banque ont su s’adapter face à cette situation exceptionnelle », note le nouveau CEO.

Vous êtes récemment devenu CEO de la branche belge de Deutsche Bank. Comment votre mandat s’est-il déroulé jusqu’à présent ? Comment envisagez-vous l’avenir de Deutsche Bank Belgium ?

« L’une des premières choses qui m’a frappé, c’est la facilité avec laquelle la banque et ses clients se sont adaptés à la nouvelle situation apparue suite à la crise du coronavirus. Au début de la crise, certains clients ont été quelques peu déroutés, car il n’était plus aussi évident de se rendre dans une agence. En tant que banque, nous sommes parvenus à être encore plus présents pour nos clients durant cette crise. Nous avons par exemple recensé plus d’interactions entre les conseillers et les clients en avril, mai et juin qu’à la même période l’année dernière. Selon moi, c’est la meilleure preuve que Deutsche Bank est une banque très résiliente, même en temps de crise. Je peux donc aisément parler d’une expérience positive jusqu’ici. »

Avez-vous l’impression que la crise du Covid-19 a accru la confiance des clients dans les canaux digitaux?

« C’est certainement le cas, mais je dois ici formuler une précision importante : nous ne devons pas considérer les canaux digitaux comme une alternative aux services traditionnels. Ils sont complémentaires. Nous avons certes considérablement développé nos canaux digitaux au cours des dernières années, mais cela ne se fera jamais au détriment de conseils en agence ou par téléphone. La digitalisation nous aide à mieux servir nos clients. Ils peuvent toutefois choisir eux-mêmes les canaux qu’ils utilisent pour nous contacter. Nous avons remarqué que de nombreux clients utilisent à la fois les canaux traditionnels et les canaux digitaux. Ils s’adressent par exemple à un conseiller, puis effectuent eux-mêmes la transaction par voie digitale. L’un n’exclut pas l’autre. Mon ambition n’est donc pas de réduire le nombre de conseillers, bien au contraire. »

Il semble aujourd’hui évident que le faible taux d’intérêt sur l’épargne ne disparaîtra pas dans les années à venir. De nombreux Belges sont donc à la recherche d’alternatives. Constatez-vous un appétit croissant pour l’investissement chez vos clients?

« Il est extrêmement difficile de donner une réponse univoque à cette question. Nous attirons effectivement plus d’investisseurs qu’auparavant, mais ceux-ci disposent généralement déjà d’une expérience en matière d’investissement. Il ne s’agit donc pas des nouveaux investisseurs. Ma plus grande préoccupation à ce jour est qu’il reste extrêmement difficile d’activer l’épargne. Dans la situation actuelle des taux, les épargnants risqueraient de perdre beaucoup de leur pouvoir d’achat si l’inflation augmentait soudainement. Le Belge moyen a un profil très défensif ».

« A l’heure actuelle, la culture financière de nombreux épargnants doit être améliorée. Les banques ont un rôle crucial à jouer dans ce domaine. Je suis donc convaincu que les banques joueront plus que jamais un rôle de conseil dans les années à venir. Il appartient à la banque d’expliquer au client pourquoi il est important d’investir une partie de son capital d’épargne. Nous devons également bien entendu tenir compte de la situation personnelle du client. Sur la base de son profil, nous devons lui présenter les options qui s’offrent à lui. »

Olivier Delfosse, CEO de Deutsche Bank: « Nous ne devons pas considérer les canaux digitaux comme une alternative aux services traditionnels. Ils sont complémentaires. »

De plus en plus de fintechs s’installent en Belgique. Qu’est-ce qui distingue Deutsche Bank des fintechs?

« Pour commencer, il s’agit de faire une distinction importante entre la fintech et le courtier. Sur notre marché de référence, en Belgique, les fintechs sont pour la plupart des courtiers digitaux. Elles agissent ainsi généralement comme des canaux de distribution digitaux pour toutes sortes de produits d’investissement. Leur avantage principal est qu’ils permettent d’investir de manière digitale à bas prix. Chez Deutsche Bank, les clients peuvent également investir à des taux extrêmement bas. Nous offrons cependant un service de conseil supplémentaire. Nous disposons ainsi d’une expertise à laquelle nos clients peuvent faire appel, notamment grâce au fait que nous faisons partie d’un grand groupe. Nous nous profilons donc comme une banque de conseil, et nous continuerons à l’être. Les clients peuvent toutefois bien sûr utiliser notre plateforme pour effectuer des transactions par eux-mêmes. »

Vous prévoyez de développer encore davantage vos services de conseil en investissement dans les années à venir. Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour les particuliers? Leur proposerez-vous toujours des produits?

« Nous ne sommes pas le choix de prédilection pour ceux qui sont à la recherche d’une banque dans laquelle effectuer des transactions purement quotidiennes, telles que des virements. Ces clients sont le public-cible des banques traditionnelles ».

« Le particulier qui souhaite investir est toutefois à la bonne adresse chez Deutsche Bank. Chez nous, les clients peuvent bénéficier de tarifs avantageux et de conseils de qualité. La digitalisation peut nous aider à mieux conseiller les particuliers. Nous avons par exemple développé un algorithme permettant d’analyser le portefeuille du client sur la base de son profil et des attentes du marché. Grâce à cet algorithme, nos conseillers peuvent très rapidement établir une proposition sur-mesure pour le client. Cette proposition est livrée sous forme digitale. Cet outil est particulièrement utile pour les plus petits clients, ayant un portefeuille simple. En ce qui concerne les clients plus aisés, nous suivons généralement nous-même de près leurs investissements. Pour eux, cet outil est donc moins intéressant. »

Deutsche Bank propose également des fonds d’investissement durables et éthiques. Constatez-vous un intérêt croissant pour ces fonds?

« Une partie de nos clients a en effet un intérêt pour ces fonds. Divers experts ont en effet déjà montré que l’investissement socialement responsable est tout aussi rentable que l’investissement non durable. Aujourd’hui, l’investissement socialement responsable est considéré comme une opportunité. Nous devons évoluer vers une mentalité selon laquelle la banque ou le courtier se demande s’il est toujours responsable de proposer des fonds non durables. Aujourd’hui, il est toutefois trop tôt pour faire ce changement. L’offre de fonds durables est encore trop faible pour cela. »

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Banker Talk #1: « Nous voulons être la banque du client digital et non-digital » (Frank De Keyser, CEO de bpost banque) https://www.topcompare.be/fr/blog/banker-talk-1-frank-de-keyser-ceo-de-bpost-banque Thu, 03 Sep 2020 16:32:51 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=9403 Banker Talk, c’est une série d’interviews des responsables des banques. L’objectif? Recueillir l’opinion de ces acteurs importants du monde financier afin de comprendre leur vision quant aux finances personnelles des Belges. La digitalisation du secteur bancaire se produit à une vitesse sans précédent en Belgique. […]

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Banker Talk, c’est une série d’interviews des responsables des banques. L’objectif? Recueillir l’opinion de ces acteurs importants du monde financier afin de comprendre leur vision quant aux finances personnelles des Belges.

La digitalisation du secteur bancaire se produit à une vitesse sans précédent en Belgique. « En tant que banque, il est important de numériser nos services, mais nous ne devons pas perdre de vue les clients qui préfèrent se rendre dans une agence », souligne Frank De Keyser, CEO de bpost banque, dans une interview accordée à TopCompare.

Le « Compte d’épargne Cocoon » de bpost banque affiche l’un des taux les plus élevés du marché. Etes-vous parvenu à attirer de nombreux nouveaux clients grâce à ce compte? Vos clients sont-ils également attirés par les produits d’investissement?

« Tout d’abord, il est important de savoir que bpost banque souhaite être la banque de monsieur et madame tout le monde. Le compte d’épargne Cocoon s’inscrit parfaitement dans cette philosophie. Nous souhaitons aider nos clients, en particulier les jeunes épargnants (ndlr : le compte d’épargne Cocoon n’est accessible qu’aux épargnants de moins de 40 ans), à épargner systématiquement dans un but précis. Ce compte a été créé principalement pour les clients existants. Il semble que nous ayons réussi à atteindre notre objectif. Nous constatons une augmentation du nombre de clients existants qui ouvrent un tel compte. Beaucoup d’entre eux économisent également sur une base mensuelle. »

« Ceux qui souhaitent investir optent aujourd’hui pour un investissement présentant un risque légèrement plus élevé, mais par conséquent également un potentiel de rendement plus élevé. Nous constatons aujourd’hui, que beaucoup de consommateurs choisissent également d’investir dans l’immobilier. »

Comment attirez-vous de nouveaux clients ?

« L’une de nos plus grandes forces est la possibilité de devenir client grâce à notre application mobile. Nous sommes l’une des rares banques en Belgique à offrir la possibilité d’ouvrir un compte entièrement en ligne. Il est donc possible de devenir client de bpost banque en quelques minutes seulement. Ceux qui le souhaitent peuvent bien sûr se rendre dans une agence. Nous pensons qu’il est important de trouver un équilibre entre un service personnalisé et une expérience digitale. »

Les candidats-acquéreurs peuvent simuler leur prêt hypothécaire sur le site de bpost banque. Comment la simulation fonctionne-t-elle?

« Pour commencer, notre simulation permet aux utilisateurs de savoir combien ils peuvent emprunter. Lorsqu’ils ont terminé la simulation, ils peuvent introduire un formulaire de demande en ligne. Un conseiller examinera alors la demande avec le client. »

« Notre objectif est de poursuivre la digitalisation de ce processus. Nous souhaitons le faire en premier lieu pour les prêts hypothécaires simples, nécessitant peu de conseils. Lorsque le client a besoin de conseils supplémentaires, nous faisons bien sûr appel à un expert pour l’aider. »

Frank De Keyser, CEO de bpost banque: « Nous sommes l’une des rares banques en Belgique à offrir la possibilité d’ouvrir un compte entièrement en ligne. »

La crise du covid-19 a-t-elle donné un coup d’accélérateur à la digitalisation des services ?

« C’est certainement le cas ! Mais chez bpost banque, nous avons déjà l’ambition depuis quelque temps de développer une plateforme numérique adaptée à monsieur et madame tout le monde. Nous souhaitons exceller dans ce domaine. Pour faire simple : nous souhaitons également proposer en version digitale l’ensemble des services proposés par bpost banque. »

« Cela s’inscrit parfaitement dans ma vision personnelle. Je suis en effet un grand partisan des services digitaux. Un service digital est indispensable, en particulier pour la génération qui achète aujourd’hui sa première maison. Les jeunes adultes vivent en effet des expériences digitales au quotidien, que ce soit sur leur lieu de travail ou dans leur vie privée. Nous le voyons notamment au nombre de personnes qui utilisent notre outil de simulation. Il est en constante augmentation, ce qui témoigne d’une demande certaine pour un service digital. »

« Nous ne pouvons de toute façon pas ignorer le besoin d’un service digital. Il suffit par exemple de penser aux jeunes qui ne ressentent pas toujours le besoin de se rendre dans une agence pour effectuer leurs opérations bancaires. De plus, en tant que banque, nous sommes beaucoup plus accessible via les canaux numériques. En tant que consommateur, vous pouvez par exemple demander un prêt n’importe quand, sans avoir à tenir compte des heures d’ouverture de votre agence. »

Le conseiller aura-t-il encore un rôle à jouer à l’avenir ?

« La digitalisation des services ne doit pas se faire au détriment du conseil en agence. Nous voulons être la banque du client digital et non-digital. Tous les clients n’ont pas besoin d’un service exclusivement en ligne. Ceux qui le souhaitent pourront toujours faire appel à un conseiller dans l’une de nos 660 agences. Il est important pour nous que chaque client puisse choisir les canaux qu’il utilise. »

« Nous avons l’énorme avantage de pouvoir compter sur un réseau local de 660 bureaux, dans lesquels chaque client est accueilli à bras ouverts par des employés engagés. Ce vaste réseau restera au cœur de notre stratégie. En d’autres termes, le client disposera toujours d’un bureau à proximité de chez lui dans lequel il pourra se rendre pour demander conseil. »

« Le numérique peut toutefois là aussi jouer un rôle important. Je pense notamment à la possibilité de contacter un conseiller via une conversation par webcam. »

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Comment obtenir une carte de crédit sans compte en banque ? https://www.topcompare.be/fr/blog/carte-sans-compte-en-banque Wed, 20 Jun 2018 10:14:18 +0000 2024-04-25T15:24:10 http://www.topcompare.be/fr/blog/?p=1115 Vous souhaitez obtenir une nouvelle carte de crédit en ayant un compte en banque ailleurs ? Infos grâce à TopCompare.be.

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compte en banque ?

Vous avez recherché longuement une carte de crédit qui vous offre les meilleures options. Vous venez finalement de trouver la carte que vous pensez adaptée avec toutes les assurances et les garanties dont vous avez besoin. Cependant cette dernière est uniquement distribuée par une autre banque que la vôtre et vous vous demandez si vous pouvez en jouir sans disposer dans un compte en banque dans cette institution financière.

Avoir une carte de crédit dans une autre banque

Généralement lors de la souscription d’une carte de crédit, les banques demandent au titulaire d’ouvrir un compte bancaire chez elles (par exemple : BNP Paribas Fortis, KBC, ING). Cela semble faciliter le remboursement du crédit, mais permet surtout aux banques d’acquérir de nouveaux clients. 

Cependant, certaines banques, dans l’optique de faire jouer la concurrence, permettent de pouvoir souscrire à certaines cartes sans ouvrir de compte bancaire chez elles. Cela permet, à court terme d’avoir une nouvelle clientèle et à moyen et long terme de la convertir.

Par conséquent, si vous êtes client dans la banque X, vous pouvez avoir une carte de crédit correspondant à vos attentes dans la banque Y. Cela vous permet profiter plus facilement des différents avantages que vous pouvez obtenir avec une carte de crédit et ce sans avoir de compte en banque dans cette institution financière. .

Conditions d’obtention

Les conditions pour l’obtention de ces cartes de crédit sont assez basiques. De manière classique, il faut avoir 18 ans, être résident belge ou luxembourgeois et ne pas être sur la liste noire de la CCP.  S’ajoute à cela des conditions particulières à chaque banques (revenu minimum, emploi…). 

Différentes options sans avoir de compte en banque

Il y a différentes cartes de crédit qui ne nécessitent pas de changer de banque ni de compte bancaire. On peut notamment citer les  cartes de crédit Beobank, dont la Beobank Extra World Mastercard qui comprend des assurances et avantages intéressants : le porteur bénéficie d’un avantage cashback sur tous les achats effectués y compris ceux en ligne, ce qui lui permet de récupérer un maximum de 100 euros de réduction par an. Est comprise également l’assurance achat pour le vol et les dommages accidentels. De plus, vous pouvez bénéficier d’une garantie prolongée des équipements électriques et électroniques (pour plus d’informations n’hésitez pas consulter notre article sur l’extension de garantie) ainsi que l’assurance safe online. La cotisation annuelle est de 5 euros.
D’autres cartes sans nécessité de changer de compte existent également telles que certaines cartes d’Europabank, BuyWay et Cofidis. Elles ne présentent cependant pas d’avantages additionnels.

Remboursement du crédit

Le remboursement de votre crédit se fera par l’intermédiaire de votre compte bancaire (même si il est logé dans une autre banque). En effet, il est nécessaire de lier votre carte de crédit à celui-ci.

Vous avez maintenant toutes les informations en main pour choisir votre carte de crédit sans compte en banque. N’hésitez pas à comparer les différentes cartes de crédit sur notre site.

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