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]]>Les chiffres de la Banque nationale de Belgique (BNB) montrent qu’à la fin de l’année 2020, pas moins de 452 890 défauts de paiement ont été enregistrés auprès de la Centrale des crédits aux particuliers. Malgré une baisse de 7,3 % par rapport à l’année précédente, ce chiffre reste élevé. Il est donc indéniable que de nombreuses familles ont du mal à rembourser leurs prêts. Avec l’impact financier continu de la crise du coronavirus, beaucoup de personnes seront encore en difficulté en 2023. Un regroupement de crédits peut-il être une solution dans une telle situation ?
Rembourser chaque mois 750 € pour votre prêt immobilier, 375 € pour votre prêt auto, mais aussi un prêt personnel de 220 € pour votre nouvel intérieur. De plus, ces mensualités sont dues pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Cela vous parle ? Pour de nombreuses personnes, il est difficile de continuer à jongler avec leurs différents prêts en cours.
Un regroupement de vos crédits, également appelé consolidation de dettes ou regroupement de prêts, peut s’avérer être une solution. Grâce à cette formule, vos multiples prêts en cours sont fusionnés en un seul prêt. Ainsi, toutes vos dettes à court ou long terme sont refinancées en un prêt à long terme avec le même taux d’intérêt fixe. Vous devrez rembourser vos dettes pendant plus longtemps, mais vous le ferez avec un paiement mensuel moins élevé. Si vous reprenez l’exemple ci-dessus, grâce à un regroupement, vous pourriez payer 1 000 € par mois au lieu de 1 345 € pour tous vos prêts actuels réunis (exemple purement indicatif).
Pour trouver le regroupement le moins cher, il est bien sûr judicieux de comparer les différents fournisseurs. Sur TopCompare, vous pouvez le faire facilement et gratuitement.
Si vous avez plusieurs prêts à la consommation en cours, comme un prêt personnel, un prêt auto et un prêt rénovation, vous pouvez les regrouper en un seul prêt à la consommation. Supposons qu’il vous reste un an pour votre prêt personnel, cinq ans pour votre prêt auto et deux ans pour votre prêt rénovation, vous pouvez les combiner en un prêt d’une durée de dix ans, par exemple. Ainsi, la durée de votre prêt sera plus longue, mais vous paierez un montant moins élevé chaque mois.
Un prêt hypothécaire peut également être refinancé ou combiné avec d’autres prêts à la consommation. Pour ce regroupement, le prêteur prendra alors une hypothèque sur votre propriété.
Ce n’est un secret pour personne que, comme l’année dernière, la pandémie de COVID-19 laisse de lourdes traces financières sur l’économie et sur les familles en 2023. Les consommateurs en difficulté pouvaient jusqu’à récemment demander des reports de paiement sur les prêts immobiliers et les prêts à la consommation dans le cadre de la pandémie. Mais même après la fin de cet arrangement, et même après la fin de la crise sanitaire, il y aura toujours des personnes et des familles pour lesquelles les paiements mensuels seront trop élevés. Après tout, en plus de vos prêts actuels, vous devez aussi avoir assez d’argent pour répondre à vos besoins quotidiens.
Si vous ne parvenez pas à garder le contrôle de vos finances mensuelles, vous pouvez envisager de regrouper vos prêts. Cela vous permettra d’adapter les remboursements à votre revenu mensuel disponible. Avec un seul taux d’intérêt fixe pour un seul prêt, vous pouvez réduire considérablement vos dépenses mensuelles, ce qui vous donne un peu plus de marge de manœuvre financière. De cette façon, votre budget reste plus équilibré.
Un regroupement de crédits peut donc certainement être intéressant. Toutefois, il convient également de mentionner les inconvénients de la consolidation des dettes. Par exemple, le montant total que vous aurez remboursé à la fin de la période sera presque toujours plus élevé que si vous aviez remboursé les prêts séparément. Cela s’explique évidemment par la période de remboursement plus longue, qui signifie que vous paierez des intérêts pendant plus longtemps (et probablement à un taux d’intérêt plus élevé). Néanmoins, l’accumulation de dettes n’est pas non plus une solution. Vous aurez payé un peu plus à la fin, mais votre situation financière aura été plus viable durant cette période. A vous de peser le pour et le contre !
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]]>Selon les derniers chiffres de la BNB plus de 363.000 belges ont au moins un crédit défaillant, c’est à dire une dette qui n’est pas remboursée à temps. Si parfois le recours aux crédits personnels semble être indispensable pour financer un projet lorsque l’on ne possède pas les fonds nécessaires, il semble essentiel de faire la différence entre une bonne et une mauvaise dette.
Une dette est une somme d’argent empruntée que l’on doit rembourser. La dette est souvent un moyen utilisé pour pouvoir réaliser des dépenses et des projets pour lesquels on ne dispose pas des liquidités dans l’immédiat. Elle peut se présenter sous différentes formes : un prêt, un crédit revolving, un découvert, une reconnaissance de dette, etc.
Les bonnes dettes sont celles qui vous permettent de financer un investissement utile qui vous permettra de bénéficier d’un effet de levier par la suite dans votre vie professionnelle ou privée. Ce sont des emprunts que vous contractez en vue de réaliser un profit ou une économie dans le futur. On peut prendre l’exemple des prêts qui ont un objectif légitime, comme par exemple :
Cependant, il est important de mentionner que certaines bonnes dettes peuvent devenir mauvaises. Cela peut arriver lorsque ces dernières sont mal gérées ou disproportionnées par rapport à votre situation financière.
En général, les mauvaises dettes sont celles qui vous appauvrissent sans vous procurer un réel bienfait. Les crédits à la consommation sont très souvent perçus comme étant de mauvaises dettes comme par exemple :
D’ailleurs, une accumulation des mauvaises dettes non contrôlées peut vous conduire à figurer sur la liste noire de la Banque Nationale de Belgique
Lire notre article : Que pouvez-vous encore faire en étant fiché sur la liste noire ?
Si vous avez malheureusement beaucoup de dettes en raison de vos crédits n’hésitez pas à lire notre article : Que faire quand vous ne pouvez plus rembourser votre crédit ?
Maintenant que vous savez faire la différence entre une bonne et une mauvaise dette, vous devrez soigneusement réfléchir avant de vous endetter et bien évaluer votre situation financière ainsi que vos capacités de remboursement. N’hésitez pas à comparer les institutions financières pour trouver le prêt qui vous correspond le mieux.
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]]>Vous avez besoin d’argent mais vous hésitez entre un prêt à tempérament et une réserve d’argent ? Il n’est parfois pas toujours facile de s’y retrouver parmi les différents produits financiers et pourtant, choisir le bon produit peut vous faciliter la vie et vous faire économiser pas mal d’argent. Un crédit à la consommation et une réserve d’argent peuvent être utilisés à différentes fins mais quelle option est la plus intéressante pour nous ? Nous vous proposons de le découvrir à travers nos explications ci-dessous.
Un prêt à tempérament et une réserve d’argent répondent souvent au même besoin du consommateur, celui de disposer de liquidités assez rapidement. En ce qui concerne ces deux produits, vous disposez d’une grande souplesse d’utilisation car vous ne devez pas fournir de justificatif de dépenses. En effet, vous pouvez disposer comme bon vous semble de l’argent qui vous sera prêté via un de ces produits. Lors de la contraction d’un prêt à tempérament, l’argent est versé sur votre compte après acceptation de votre demande.
En revanche, une réserve d’argent est une ouverture de crédit, elle vous permet d’aller en négatif sur votre compte bancaire. Une réserve d’argent est généralement couplée à une carte de crédit que vous fournira le prêteur. Selon la législation, les ouvertures de crédit sont soumises à un délai de zérotage. Cela signifie que vous devez rembourser intégralement le solde impayé dans son intégralité au moins une fois avant ce délai.
L’une des principales différences entre ces deux produits se situe au niveau du TAEG (taux annuel effectif global). Cet indicateur qui permet au consommateur de se faire une idée précise du montant qu’il devra rembourser est généralement bien plus élevé dans le cas d’une réserve d’argent. Cette augmentation du TAEG peut aller du simple au double et se traduit par la possibilité de pouvoir disposer directement après remboursement d’une autre somme d’argent. Cette possibilité de ré-obtenir de l’argent sans devoir en faire la demande et entrer un nouveau dossier se paie donc plus cher. Afin d’économiser de l’argent sur votre prêt, il est important de comparer les différentes offres du marché en Belgique.
Le renouvellement après remboursement de la somme prêtée dans le cas d’une réserve d’argent explique également que les montants accordés sont généralement plus faibles. Le montant disponible via une réserve d’argent varie de 500 euros à parfois 10.000 euros tandis qu’avec un prêt à tempérament, le montant maximal est souvent de 75.000 euros hors exceptions.
Avec un crédit à la consommation, tout est planifié à l’avance. Qu’il s’agisse de la date et du montant qui sera versé sur votre compte, de la durée du remboursement et donc du nombre de mensualités, des échéances, des frais de dossiers ou des assurances comme l’assurance solde restant dû. Vous avez donc directement une idée plus claire de ce que vous allez devoir rembourser et êtes donc plus serein. Dans le cas d’une réserve, vous ne savez jamais à l’avance ce que vous allez devoir rembourser. Vous ne devez rien payer tant que vous n’avez pas recours à votre réserve d’argent, mais si vous l’utilisez, le montant que vous devrez rembourser mensuellement dépend du montant que vous aurez dépensé. Il est parfois difficile de s’y retrouver au niveau des remboursements dans le cas d’une réserve d’argent, notamment si vous la ré-utilisez régulièrement. Il est important de noter que les prêteurs acceptent les remboursements anticipés sans pénalités dans le cas d’une réserve d’argent.
Tout dépend de vos besoins et de l’usage que vous en ferez. Une réserve d’argent s’adresse plutôt à des profils qui désirent utiliser l’argent prêté de manière ponctuelle. Le montant disponible étant généralement inférieur, une réserve d’argent servira souvent à couvrir des petites dépenses ponctuelles plutôt qu’un gros projet. Un prêt personnel, en revanche, s’adresse plutôt à des personnes désireuses d’emprunter de l’argent pour un projet ou un but précis car le montant empruntable est souvent supérieur. De plus, si vous aimez prévoir tout à l’avance, un prêt à tempérament ne vous réservera pas de mauvaises surprises au niveau des remboursements et des échéances
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]]>The post Préparer l’arrivée de bébé : protection de la famille appeared first on Blog et conseils financiers.
]]>Bébé est en route ou votre famille s’agrandit avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ? Félicitations ! Vous vous demandez comment vous pourrez protéger ce petit être qui dépend entièrement de vous ? Heureusement les assurances sont là pour vous aider à préparer l’arrivée de bébé en toute sérénité.
Quand on pense protection, on pense tout d’abord à une couverture médicale. En planifiant une grossesse, en plus de votre mutualité de base, vous pouvez souscrire à une assurance médicale complémentaire qui prendra en charge l’excédent des soins de maman et de bébé lors de l’accouchement et pendant le séjour à la maternité.
Quand votre enfant naîtra, vous pourrez en faire de même pour lui. Cela vous permettra de lui fournir les meilleurs soins et de focaliser votre énergie sur lui, sans vous inquiéter de pouvoir couvrir les frais engendrés.
Pensez également à choisir une protection adaptée pour votre foyer. Accueillir un bébé bouleverse le quotidien ; vous pourriez facilement oublier d’éteindre la cuisinière ou de fermer le robinet en sortant. Un tel accident serait dramatique, mais une bonne assurance vous permettrait de vous en sortir rapidement et à moindre coût. Il existe également des assurances familiales qui vous couvrent dans le cas où votre enfant (ou un membre de votre famille) causerait un dégât matériel ou physique à un tiers.
Bien que les vacances ne soient pas votre priorité après l’arrivée de bébé, vous serez ravi(e) de faire une pause en famille et de faire découvrir le monde à votre enfant. Avant tout déplacement à l’étranger, vérifiez dans quelle mesure vous êtes couvert(e) contre les imprévus et prenez les dispositions nécessaires avant le départ (assurance annulation, accident de voyage, assistance, etc.). Il n’est pas forcément nécessaire de souscrire à une assurance voyage séparée : certaines cartes de crédit (souvent libellées « Gold » ou « Platinum ») l’incluent sous conditions.
Reste à envisager la perspective la moins agréable alors qu’on vient d’accueillir un enfant. Dans la tragique situation où vous et/ou votre partenaire veniez à disparaître, qu’adviendrait-il de votre bébé ?
La première décision à prendre est : qui s’occupera de lui ? Parents, frère/sœur, amis ? Définissez clairement à qui vous souhaitez le confier et obtenez la confirmation des personnes concernées ; faites ensuite les démarches légales nécessaires de manière à ce que votre choix ne soit pas contestable en votre absence.
Il s’agira ensuite de ne pas laisser de dettes à votre enfant et de prévoir son avenir financier, au moins pour les quelques années suivant votre disparition. Il y a plusieurs aspects à prendre en compte :
Soyez préparé(e) au pire, mais espérez le meilleur ! Évaluez dès à présent les assurances dont vous avez besoin et vous assurer que votre enfant sera protégé à la hauteur de vos attente et préparer l’arrivée de bébé comme il se doit.
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]]>The post Fiché(e) sur la liste noire en 2023 ? Voici ce que vous pouvez encore faire appeared first on Blog et conseils financiers.
]]>Un défaut de paiement signalé par votre banquier, et vous voilà fiché sur la liste de noire de la Banque Nationale de Belgique (BNB). Cela n’est pas sans conséquence : vous êtes alors fortement limité dans votre capacité à contracter un nouveau pret personnel. En tant que mauvais payeur, il devient quasiment impossible d’obtenir un prêt, que ce soit pour l’achat d’une nouvelle voiture ou pour financer un voyage à l’étranger. La question que vous vous posez est alors la suivante : que faire si je suis sur la liste noire ?
Suivant le type de contrat signé avec votre banque, des défauts de paiement peuvent mener à vous retrouver sur la liste noire.
Fin janvier 2022, la Centrale des Crédits aux Particuliers (CCP) de la Banque Nationale de Belgique (BNB) comptait 412.000 contrats de crédit à la consommation impayés en Belgique.
La liste noire est un fichier centralisé ayant pour but d’éviter le surendettement des particuliers. Elle permet de protéger le consommateur de lui-même en évitant qu’il ne puisse enchaîner les retards de paiement, ce qui lui ferait accumuler des pénalités et augmenterait considérablement sa charge financière.
Nous vous apportons ici les réponses aux questions que vous vous posez concernant vos options lorsque vous apparaissez sur la liste noire de la BNB.
Si vous êtes fiché sur la liste noire et que vous ne possédez pas de bien immobilier (maison, terrain), vous serez confronté à un refus de prêt. Vous ne pourrez en effet pas demander un nouveau crédit et cela vaut pour tous les types de prêts. Votre prêteur a en effet l’obligation légale de consulter la liste noire avant de vous octroyer un crédit. Vos dettes existantes doivent quant à elles bien sûr toujours être remboursées au prêteur.
Si vous souhaitez tout de même emprunter de l’argent, vous devrez opter pour des moyens alternatifs. Vous pouvez par exemple :
Cependant, il est plus sage de repousser vos projets et de tenter d’économiser un peu d’argent.
La réponse est oui. Il existe en effet un moyen alternatif d’obtenir un prêt lorsque vous êtes fiché sur la liste noire de la BNB, celui de mettre votre bien immobilier en contrepartie. Les banques ont en effet la possibilité de prendre une garantie hypothécaire sur l’un des biens immobiliers de l’emprunteur. Vous contractez alors un prêt à tempérament avec une garantie hypothécaire. Si vous ne pouvez pas rembourser, la banque pourra saisir de votre bien et le mettre en vente pour rembourser la dette existante.
Ce type de garantie n’est valable que si votre propriété n’est pas déjà soumise à une hypothèque existante.
Lorsque vous figurez sur la liste noire, il ne vous est pas non plus possible d’obtenir une (nouvelle) carte de crédit classique auprès de votre banque.
Vous pouvez par contre opter pour une carte de crédit prépayée. Cette carte ne permet pas d’acheter à crédit, elle permet toutefois d’y charger un montant déterminé que vous pouvez utiliser pour faire des retraits, acheter en magasin et en ligne (en fonction des caractéristiques de la carte). Grâce à cette carte, vous pouvez gérer au mieux vos dépenses et évitez de dépenser de l’argent que vous n’avez pas.
Durant la période où vous figurez sur la liste noire, vous êtes interdit bancaire, mais vous pouvez toutefois toujours gérer vos affaires bancaires comme auparavant. En effet, un fichage à la Banque Nationale de Belgique ne signifie certainement pas une interdiction de payer vos courses hebdomadaires avec votre carte bancaire, d’effectuer des retraits d’espèces ou de conclure d’autres contrats bancaires ou d’assurances n’impliquant pas de crédit, telle qu’une assurance auto par exemple .
Seule la souscription d’un (nouveau) crédit vous est interdite. Afin d’éviter le surendettement, il est évidemment plus sage de limiter vos dépenses quotidiennes durant cette période. Vous pourrez ainsi rembourser vos dettes plus rapidement et être retiré du fichage de la Banque Nationale au plus vite.
Vous vous demandez sûrement pour combien de temps vous resterez fiché et surtout comment ne plus être fiché à la Banque Nationale de Belgique. Il vous suffit de régler vos dettes. Lorsque vous aurez réglé vos dettes, vous serez de nouveau en mesure de demander un prêt ou d’obtenir une nouvelle carte de crédit. Après la régularisation de votre situation, vos données seront conservées pendant encore un an sur la liste noire, mais cela ne vous empêchera pas d’obtenir un nouveau crédit. Votre prêteur pourra cependant en tenir compte dans l’évaluation de votre demande de prêt.
Si vous n’arrivez pas à rembourser vos dettes endéans l’année, vous resterez sur la liste noire pour une durée de dix ans après la date du premier défaut de paiement. Lorsque vous aurez régularisé votre situation (même après plus d’un an), vous pourrez à nouveau emprunter mais resterez fiché sur la liste noire.
Vous l’aurez compris, il est important de payer vos dettes le plus rapidement possible afin de faire table rase du passé et de recommencer à faire des projets.
Vous êtes parvenu à régler vos dettes et vous êtes à la recherche d’un nouveau crédit ? Comparez maintenant les institutions financières sur TopCompare et trouvez le prêt qui vous convient le mieux !
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]]>Un licenciement, un divorce, une maladie, autant de circonstances imprévues qui arrivent bien plus souvent que l’on ne l’imagine. De telles situations peuvent également vous amener à ne plus être en mesure de rembourser votre crédit. Mais que pouvez-vous faire dans ce cas ?
Les chiffres de mars 2022 de la Banque nationale de Belgique (BNB) montrent que plus de 284 000 Belges, soit 4,6 % des emprunteurs, sont en défaut de remboursement pour au moins un prêt. Au total, plus de 404 000 prêts sont en souffrance. Si vous n’êtes pas en mesure de rembourser votre prêt personnel, vous n’êtes certainement pas seul. Si c’est votre cas, assurez-vous de suivre les étapes ci-dessous.
Si vous risquez d’avoir des problèmes de remboursement, il est important d’en informer votre prêteur ou votre intermédiaire de crédit le plus rapidement possible. Ce dernier est susceptible de vous aider pour trouver une solution à l’amiable. Pour prendre contact avec votre lui préférez l’envoi d’un courrier recommandé dans lequel vous exposez vos difficultés financières. Par la suite, vous pouvez prendre rendez-vous avec lui.
Voici quelques solutions possibles qu’ils peuvent proposer :
Votre banquier peut donc trouver une solution pour réduire votre charge financière mensuelle. À noter qu’en cas de retard de paiement, la banque doit le signaler à la Banque Nationale.
Si vous ne parvenez pas à trouver une solution avec votre banque, vous pouvez également recourir à la médiation de dettes. Un médiateur de dettes négociera alors en votre nom avec votre institution financière, par exemple sur les conditions de remboursement ou une réduction du taux d’intérêt. Elle permet de servir au mieux leurs intérêts et de trouver un compromis. De plus, elle permet de déterminer un équilibre entre les charges, vos dettes ainsi que vos dépenses nécessaires. Pour la médiation de dettes, vous pouvez contacter le CPAS de votre commune ou le CAW de votre région si vous habitez à Bruxelles ou en Flandre.
Si un compromis est trouvé entre les deux parties une convention est signée, détaillant leurs obligations respectives. Pas d’accord trouvé ? Vous pouvez alors demander au juge de paix un moratoire sur le paiement.
Si, après la médiation de dettes, vous avez toujours des difficultés à rembourser vos crédits, vous pouvez encore procéder à un règlement collectif de dettes. C’est une procédure judiciaire qui a eu lieu devant le tribunal du travail. D’ailleurs, elle est réservée aux personnes physiques non commerçantes qui se trouvent dans une situation d’accumulation de dettes et qui font face à de grave difficultés financières.
Le juge décidera de votre admissibilité à cette procédure. Dans ce cas là, un médiateur de dettes agréé sera choisi. Ce dernier percevra vos revenus et vous redistribuera le nécessaire indispensable à la gestion d’un ménage. Durant cette période, le juge de paix a la possibilité de procéder notamment à des réductions de dettes.
Lorsque vous avez des difficultés financières liées à une perte d’emploi ou un décès, vous pouvez également compter sur les assurances souscrites avec votre prêt.
D’ailleurs, vous avez la possibilité de souscrire une assurance solde restant dû auprès de votre banque ou de votre assureur. Cette assurance garantit le remboursement total ou partiel de votre prêt si vous décédez avant que le prêt ne soit remboursé. De cette manière, vous protégez vos proches en cas de décès. Pour les prêts importants, tels que les prêts immobiliers, cette pratique est courante.
En Wallonie et en Flandre, les pouvoirs publics proposent des assurances gratuites pour le remboursement d’un crédit en cas d’événements imprévus tels que la perte totale involontaire d’emploi ou l’incapacité totale et involontaire de travail. Ces assurances doivent être contractées dans un temps limité suivant la conclusion du prêt. Elles sont réservées aux contrats de prêts hypothécaires destinés à acheter, habiliter, restructurer et construire un logement sous certaines conditions :
Dans le cas où vous avez souscrit à des assurances annexes pour votre prêt, n’hésitez pas à les faire jouer. Pour cela, référez vous à votre contrat d’assurance pour connaitre les conditions de prise en charge. N’hésitez pas également à prendre contact avec votre assureur.
Beaucoup de personnes pensent que rembourser leur crédit actuel en souscrivant à un autre prêt est une bonne idée. Cependant, en prenant un autre prêt vous devrez également payer des intérêts supplémentaires. Par conséquent, vous serez susceptible d’accentuer votre endettement. Soyez donc vigilant !
Vous pouvez tout de même choisir de rassembler vos différents prêts en un seul prêt avec une plus longue durée ; ceci est appelé un prêt de consolidation de la dette. Notez ici aussi que vous devez tout de même avoir avec les capacités pour rembourser votre crédit.
Par conséquent, si vous vous retrouvez dans une situation où vous n’arrivez plus à rembourser votre crédit, n’attendez pas le cercle vicieux du surendettement pour demander de l’aide. Plus vite vous serez aidé, plus vite vous pourrez résoudre vos dettes !
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]]>The post Pouvez-vous obtenir un prêt auprès d’une banque en Belgique si vous n’êtes pas Belge ou si vous vivez à l’étranger ? appeared first on Blog et conseils financiers.
]]>Vous cherchez un prêt en Belgique en tant qu’étranger ? Ou bien vous souhaitez emprunter de l’argent à l’étranger en tant que Belge ? Peut-être n’êtes-vous pas tout à fait sûr de savoir si cela est possible et ce que vous devez faire pour l’obtenir. Bien que la procédure de demande d’un prêt soit relativement similaire dans les autres pays, vous devez évidemment être conscient des différences et des éléments à examiner pour ce prêt.
Il existe peut-être plusieurs raisons pour lesquelles vous souhaitez demander un prêt en Belgique. Les taux d’intérêt sont peut-être plus avantageux dans notre pays, vous souhaitez vous y installer dans quelques années ou vous ne pouvez plus obtenir de prêt dans votre pays en raison du statut de mauvais payeur au sein de la Banque Nationale de votre pays.
En tant que Belge, vous pouvez avoir diverses raisons d’emprunter de l’argent à l’étranger. Peut-être vous y rendez-vous souvent pour votre travail, vous avez acheté une maison de campagne ou vous allez y vivre pendant quelques mois.
Toutefois, il est important de posséder une raison valable, car les banques vous demanderont davantage d’informations sur votre situation personnelle et financière. Cela s’applique à tous les prêts, qu’il s’agisse de prêts personnels, de prêts immobiliers ou de prêts énergie.
La législation européenne n’impose pas de restrictions sur les crédits et les prêts contractés dans un autre pays de l’UE. Cela signifie que vous avez le droit en tant qu’étranger de demander un prêt dans un autre pays que le vôtre. Toutefois, cela ne signifie pas qu’une banque ou une autre institution approuvera automatiquement votre demande, même si votre situation financière vous permet de contracter un prêt. Si aucune législation n’interdit d’accorder un prêt dans un autre pays européen, les banques ne sont pas non plus obligées d’accorder un prêt à des personnes originaires d’autres pays, même voisins. Cela s’explique par le fait que les banques veulent limiter les risques autant que possible.
Si vous remplissez les conditions suivantes, vous pouvez facilement demander un prêt dans presque toutes les banques belges :
Si vous remplissez l’ensemble de ces conditions, le risque est faible. Si vous vivez et travaillez en Belgique, la probabilité d’un remboursement stable est plus grande. Comme les banques aiment la sécurité, ces facteurs sont très importants pour l’octroi ou non d’un prêt. Cela signifie-t-il que vous ne pouvez pas contracter un prêt si vous ne vivez pas en Belgique, mais que vous envisagez de vous y installer dans les années à venir ? Non. Mais vous aurez peut-être plus de difficultés à obtenir un prêt auprès d’une banque belge.
Il en va de même pour les Belges à l’étranger. Si vous vivez et travaillez actuellement dans un autre pays européen, vous pouvez demander un prêt à une banque en Belgique. Toutefois, il est fort probable que vous devrez prouver que vous avez l’intention de vous installer en Belgique dans les mois ou les années à venir, ou que vous travaillez pour un employeur belge et que ce travail représente la majorité de vos revenus. Un conseil que vous pouvez appliquer lorsque vous recherchez un prêt est de vous adresser à des banques qui opèrent au niveau international. Bien qu’il n’y ait aucune garantie, vous pouvez toujours obtenir un prêt auprès de ces banques, surtout si elles ont des bureaux en Belgique et dans le pays où vous résidez actuellement.
La Belgique étant un pays de l’UE, les mêmes règles s’appliquent ici aussi. En théorie, il est possible d’emprunter de l’argent aux Pays-Bas ou dans un autre pays, mais cela demande quelques efforts.
Dans le passé, il était beaucoup moins évident de se tourner vers une banque à l’étranger, car chaque pays avait son propre système. Cependant, il y a quelques années, l’Union européenne a lancé le formulaire dit SECCI. Ce formulaire standard est utilisé par tous les prêteurs européens et vous indique, en tant que consommateur, tout ce que vous devez savoir sur un prêt : du taux d’intérêt aux conditions et au plan de remboursement. Il vous est ainsi plus facile de comparer les offres de tous les prêteurs, nationaux et étrangers, et de prendre une décision en connaissance de cause.
En résumé, demander un prêt hypothécaire ou un prêt personnel à une banque belge peut être assez intimidant. Bien que tout résident de l’UE puisse en principe obtenir un prêt auprès d’un établissement financier d’un autre pays de l’UE, de nombreuses banques se montrent généralement très prudentes. À moins que vous n’ayez une bonne raison et des preuves suffisantes que vous rembourserez le prêt, les institutions financières prendront le moins de risques possibles. Cependant, les politiques dans cette situation varient d’une banque à l’autre, il est donc intéressant de comparer les différentes offres.
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]]>The post Jusqu’à quel âge peut-on acheter une maison ? appeared first on Blog et conseils financiers.
]]>Obtenir un prêt n’est pas toujours une chose aisée. La banque doit dans un premier temps examiner soigneusement la demande pour estimer si vous disposez de réserves mensuelles suffisantes pour rembourser l’emprunt durant la durée de celui-ci. Elle tient compte de différents facteurs lors de l’introduction d’une demande. Il s’agit généralement du montant et de la stabilité des revenus, des charges récurrentes et des prêts en cours, de votre âge et votre situation familiale, et de la quotité (soit le rapport entre le montant emprunté et le prix du bien).
Depuis le 1er janvier 2020, il est devenu plus difficile pour les jeunes ménages ne disposant pas encore de beaucoup de capitaux propres de bénéficier d’un crédit hypothécaire. Pourtant, la situation n’est pas plus aisée pour les séniors.
« La loi interdit toute discrimination sur l’âge, mais cela reste un critère déterminant dans la procédure d’octroi de prêts hypothécaires. Chaque prêt est un risque que prend la banque, et malheureusement l’octroyer aux personnes âgées représente une plus grande responsabilité » déclare Quentin Denis, CEO de TopCompare.be. « Les banques craignent en effet le « risque biologique », c’est-à-dire le décès avant le remboursement du prêt. De plus, le montant des pensions est souvent inférieur au salaire pendant une carrière, ce qui ne joue pas en faveur des personnes âgées. »
Dans les faits, il n’y a pas de limite d’âge fixe : chaque banque détermine ses propres conditions d’octroi de crédits hypothécaires. Néanmoins, certaines tendances semblent s’affirmer.
« Si vous souhaitez acheter un bien avec quelqu’un d’autre, n’oubliez surtout pas d’inscrire les deux noms sur le contrat. La plupart des banques tiennent compte de l’âge de l’acquéreur le plus jeune. Vous pourriez ainsi obtenir plus facilement un crédit hypothécaire » conseille Quentin Denis.
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]]>The post Est-il encore intéressant de contracter un prêt immobilier à taux d’intérêt variable ? appeared first on Blog et conseils financiers.
]]>Toute personne qui contracte un prêt immobilier aujourd’hui bénéficie encore de conditions très favorables. Grâce à la situation actuelle des taux d’intérêt, vous payez, par exemple, beaucoup moins pour un prêt immobilier qu’il y a dix ans. Mais est-ce une bonne idée de choisir aveuglément un taux d’intérêt fixe ?
Étant donné que de nombreuses banques offrent désormais des taux très compétitifs pour un prêt immobilier, les emprunteurs ont tendance à bloquer le taux d’intérêt pour toute la durée du contrat en choisissant un taux d’intérêt fixe. Quelle que soit l’évolution du taux d’intérêt, le montant du remboursement reste inchangé. Vous êtes donc couvert en cas d’augmentation future des taux d’intérêt.
Les personnes qui se rendent dans différentes banques constateront que certains prêteurs suggèrent également d’envisager des options à taux variable. Contrairement à un taux fixe, le taux, et donc les remboursements, changent en fonction de l’évolution des taux d’intérêt. Cela peut être à votre avantage ou à votre désavantage. Si le taux d’intérêt baisse, vous paierez donc moins d’intérêts à la banque. Si le contraire se passe, vous en paierez plus. Dans la situation actuelle où les banques appliquent des taux très bas, beaucoup de personnes préfèrent opter pour un taux d’intérêt fixe.
Dans certaines situations, considérer un taux variable peut s’avérer être une bonne idée. Mais comment déterminer si un taux d’intérêt variable est un bon choix ou non ? Pour commencer, il est important de se renseigner sur le pourcentage du taux d’intérêt au début du prêt. Un taux d’intérêt variable sera (dans la situation actuelle) généralement inférieur au taux d’intérêt fixe. Mais ce qui est essentiel, c’est la mesure dans laquelle le taux d’intérêt peut augmenter.
Dans notre pays, les banques sont tenues par la loi de respecter un certain nombre de règles. Tout d’abord, le taux d’intérêt peut au maximum doubler pendant toute la durée du contrat hypothécaire. Par exemple, si vous obtenez un taux d’intérêt de 0,8 %, il pourra atteindre un maximum de 1,6 %. C’est pourquoi il est toujours intéressant de doubler le taux proposé par soi-même. Ainsi, vous connaîtrez immédiatement le montant maximal que vous devrez payer pour votre prêt.
Une fois que vous avez calculé l’augmentation maximale du taux d’intérêt, vous pouvez la comparer au taux fixe. Si le taux doublé est proche du taux fixe, il peut encore être avantageux d’opter pour un taux variable. Les taux d’intérêt du marché doivent énormément augmenter pour justifier un doublement des taux d’intérêt pour un prêt hypothécaire.
En outre, les banques ne sont pas autorisées à modifier le taux à leur guise. En effet, les variations de taux sont plafonnées pendant les premières années du contrat de crédit. La deuxième année, le taux d’intérêt ne peut être supérieur de plus de 1 % à celui de la première année. Lors de la troisième année, ce chiffre passe à 2 %.
Les banques n’ont aucun champ libre pour déterminer dans quelle mesure les taux d’intérêt peuvent augmenter. Elles sont légalement tenues de baser les ajustements des taux d’intérêt sur l’indice dit de référence publié mensuellement par le SPF Économie[1]. Par exemple, pour un prêt dont le taux d’intérêt est ajusté annuellement, la banque considérera l’indice A. Pour un ajustement tous les 2 ans, il s’agira de l’indice B. Il existe des index jusqu’à la lettre J (donc avec un ajustement de 10 ans).
En outre, les banques sont tenues de stipuler contractuellement à quel moment le taux d’intérêt peut être révisé et l’augmentation maximale par révision. Lorsque vous contractez un prêt à taux variable, vous êtes donc confronté à différentes formules. Celles-ci vont de 1/1/1 (ajustement possible annuellement) à 10/5/5 (un premier ajustement est possible après 10 ans, puis tous les 5 ans). Vous ne serez donc jamais confronté à de mauvaises surprises. L’augmentation maximale par révision est également incluse dans le contrat. C’est ce qu’on appelle le « plafond ».
Pour Quentin Denis, CEO de la plateforme de comparaison financière gratuite TopCompare, il est essentiel de demander une simulation des différentes formules à son banquier. “Contracter un crédit hypothécaire n’est pas une décision que l’on prend à la légère. C’est un projet de vie assez onéreux qui exigera un remboursement mensuel pendant de nombreuses années. C’est pour cela qu’il est essentiel de comparer non seulement les taux proposés par les banques présentes en Belgique, mais également le type de taux afin de trouver le meilleur arrangement possible. Si vous décidez d’opter pour un taux variable, n’oubliez pas que votre banque peut calculer rapidement l’impact d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt sur vos remboursements mensuels. Ainsi, vous pourrez prendre une décision en connaissance de cause.”
Pour de nombreuses personnes, un prêt hypothécaire à taux fixe reste la meilleure solution au vu des taux d’intérêt actuellement très faibles. Mais dans certains cas, vous pouvez faire des économies en optant pour un taux variable. Il faut pour cela que la différence entre le taux d’intérêt variable et le taux d’intérêt fixe soit suffisamment importante pour compenser une éventuelle hausse des intérêts.
[1] https://economie.fgov.be/fr/themes/services-financiers/credit-hypothecaire/indices-de-reference-pour-les
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]]>Les frais d’inscription des différentes institutions de l’enseignement supérieur en Belgique sont loin d’être comparables à ceux demandés par les grandes universités américaines, mais il est indéniable que cela représente un certain budget pour les parents. Afin de les aider à anticiper cette dépense, le comparateur financier en ligne TopCompare.be a réalisé une étude comparative des frais d’inscription de l’enseignement supérieur belge*.
Pour les hautes écoles belges, on observe une différence de 37%. Ainsi, le prix moyen pour une année d’étude de la Fédération Wallonie-Bruxelles est de 597,65€. Ce prix varie en fonction de l’institution choisie, du type d’étude et de l’année, pouvant aller du simple au double. Du côté néerlandophone, le prix reste constant : 947,2€. Concernant les universités, la différence est de 12%. Le minerval demandé par les universités néerlandophones de notre plat pays est le même que pour celui des hautes écoles (947,2€). L’écart se creuse néanmoins pour le côté francophone, puisque le coût augmente à 835€.
Un étudiant est considéré comme étant « de condition modeste » lorsque le plafond de revenus imposables dépasse de maximum 3.707€ celui qui permet l’octroi d’une allocation d’étude.
Un étudiant francophone de condition modeste payera 374€ pour une année à l’université et 359,31€ pour une année en haute école.
Un étudiant néerlandophone de condition modeste payera 503,2€ par an, que ce soit pour une inscription à l’université ou en haute école.
Les étudiants de condition peu aisée peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’allocations d’études, plus communément appelées « bourses d’études ». Pour les étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ces aides financières couvrent tous les frais. Ils ne devront dès lors pas mettre la main au portefeuille pour entamer d’études supérieures. En revanche, les étudiants de la Communauté flamande sera tenu de débourser 119,2€ par année. En effet, leurs allocations d’études ne recouvrent pas la totalité des frais d’inscription.
En plus du minerval, il faut prendre en compte le coût du matériel (manuels de cours, fournitures de bureau, blouse de laboratoire, etc), mais également les dépenses indirectes (logement, nourriture, transport). Selon une étude de la Fédération des Étudiants Francophones datant de 2018, cela représente entre 8.000 et 12.000€ par an ! Sur toute la période universitaire, il s’agit d’un sacré budget : jusqu’à environ 40.000€ (bachelier, donc sur 3 ans) et 60.000€ (master, donc sur 5 ans). Le coût peut également évoluer en fonction du lieu d’étude : un logement à Anvers sera plus onéreux qu’à Liège par exemple. Contracter un prêt études peut être intéressant car il permet aux familles d’étaler les frais sur une plus longue période. N’oubliez pas de comparer les différentes offres existantes afin de trouver le prêt correspondant le mieux à votre profil.
Si le prix du minerval des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles reste identique, une hausse peut être observée dans le Nord du pays. Ainsi, les frais d’inscription à une institution de la Communauté flamande étaient de 906€ en 2017**, soit 41€ moins cher qu’aujourd’hui. Pour l’année académique 2021-2022, le prix continuera d’augmenter pour atteindre 961,90€. À ce jour, aucune modification tarifaire pour le côté francophone n’a été annoncée.
*L’étude a été réalisée en comparant les frais demandés par les différentes institutions de l’enseignement supérieur belges pour l’année 2020-2021. L’analyse reprend les coûts demandés par les institutions suivantes : Universités francophones (UCLouvain, ULB, ULiège, UMons, UNamur, USL-B), Universités néerlandophones (KULeuven, UAntwerpen, VUB, UGent, UHasselt, ETF), Hautes Écoles francophones (Haute École Francisco Ferrer, HE2B, HELB- Ilya Prigogine, HEL, Haute Ecole Lucia de Brouckère, Haute Ecole Louvain en Hainaut, Haute Ecole Léonard de Vinci, Haute Ecole Galilée, HÉNALLUX, HÉLMO, EPHEC, HEB, heCH, ICHEC, ECAM, ISFSC, Haute École Albert Jacquard, Haute École Robert Schuman & HEPN) et Hautes Écoles néerlandophones (AP Hogeschool Antwerpen, Arteveldehogeschool, Erasmushogeschool Brussel, Hogere Zeevaartschool Antwerpen, Hogeschool Gent, LUCA School of Arts, Karel de Grote Hogeschool, Thomas More, UC Leuven-Limburg, Hogeschool VIVES & Hogeschool PXL).
**Selon une étude de TopCompare de 2017.
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